Les fiches Patrimoine de l’étude de l’INSEE 2011 sur les revenus et le patrimoine des Français sont un modèle de pédagogie et de concision. A lire et conserver jusqu’à la prochaine. Seule la fiscalité les démode, tous les taux (IR, Prélèvements Sociaux…) ont déjà changé au moins 3 fois depuis la publication….

Performance des placements sans risque –
Sans surprise en baisse depuis les années 80.

Performance des placements à risques –
Les placements à risques incluent les actions, les obligations et les contrats d’assurance vie pour la partie unités de compte. On y apprend qu’en 2009, “83 % des placements en assurance-vie sont investis dans  des contrats en euros avec un taux d’intérêt minimum garanti, le reste l’étant dans des contrats en unités de compte”.
Et bien entendu les performances sont erratiques depuis les années 90, mesurées en plus values (prix) + dividendes (rendement). Les prix ont oscillé entre +40 et -20, les rendements sont restés entre 1 et 3%.

Taux de détention de patrimoine –
80% des ménages français possèdent un livret défiscalisé (livret A, Bleu, LDD).
6% seulement un livret soumis à l’impôt (compte sur livret, GEMoneybank chez nous, Orange, ING…).
58% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. 18% détiennent un bien immobilier autre.
42% des ménages détiennent une assurance vie.
9% seulement une épargne retraite complémentaire (non obligatoire).
15% ont un compte d’épargne salariale.
19% seulement des ménages français détiennent des valeurs mobilières, en PEA ou compte titres.

Endettement et surendettement –
En 2008, un ménage français sur deux est endetté à titre privé.
30% des ménages sont endettés pour un motif immobilier .
30% sont endettés pour un motif de consommation (voiture en premier lieu).
11% des ménages cumulent à la fois crédit immobilier et crédit à la consommation.
Ces proportions sont stables depuis 2005.
Le taux moyen d’endettement des ménages est de 16%.

3% des ménages sont surdendettés.

Acquisitions de résidences principales –
Le flux d’acquisitions de résidences principales s’accélère à la fin des années 1990 et se traduit par 650 000 acquisitions annuelles entre 2002 et 2006. L’achat à crédit représente la forme dominante des acquisitions (79 %).
29 % des accédants récents habitent en zone rurale en 2006.
Le prix du logement représente 4 années de revenu annuel.
La moitié des acquéreurs ont moins de 40 ans.